Au cours de ces dernières années, de nombreuses pratiques longtemps restées tabou ont été démystifiées. Pourtant, certains sujets de discussion arrivent encore à faire rougir toute une assemblée. La pratique du doigt dans le cul en fait partie. Désapprouvée par plus d’un, elle est reléguée au rang de sujet tabou. Seul le lâcher-prise permettra de briser ce tabou et de pleinement profiter de la jouissance qu’il offre.
Les raisons derrière l’aspect tabou du sujet
Il faut d’abord comprendre pourquoi ce sujet est mis à la trappe. La majorité des hommes ayant eu à expérimenter ce voyage improvisé l’ont clairement déprécié. Sans ambiguïté, ils ont affirmé leur position défavorable à cette pratique. Plus qu’un tabou, il s’agit surtout des inflexibles préférences sexuelles qui ont pris racine avec le temps.
Le regard général accorde à l’homme le rôle de dominateur. L’action de pénétrer lui est clairement réservée et ce privilège ne saurait lui être retiré. Ainsi, un homme pourrait craindre de voir sa virilité être remise en question s’il devenait le “pénétré” durant l’acte. Plus qu’un simple aveu homosexuel, c’est carrément un abandon de sa virilité qui se profile. Une logique digne d’une bande de machos conservateurs incapables d’assouplir leurs règles au profit de nouvelles expériences. Ce blocage psychologique rend impossible toute jouissance pendant l’acte et nourrit les stéréotypes qui se forment autour de cette pratique.
Du point de vue féminin, c’est un peu différent. Cette pratique n’est pas à jeter à la trappe, mais à pratiquer occasionnellement. Il leur est plus simple de considérer leur anus comme un autre orifice pouvant leur permettre de ressentir du plaisir. Après tout, un doigt dans le cul peut servir de complément à un cunnilingus ou de prémices à une sodomie. Le plus important reste le plaisir, pas le jugement autour.
Comment briser le tabou ?
Il est impossible de laisser la situation telle qu’elle. Pour pouvoir s’essayer à cette pratique, il faut en premier lieu lâcher prise. Les parois de l’anus peuvent accueillir un doigt voire plusieurs avec une facilité déconcertante. Le blocage est donc essentiellement psychologique. S’abandonner n’est pas chose aisée.
C’est pourquoi nous vous conseillons de recourir à l’alcool le temps d’une soirée. Avec un organisme légèrement imbibé, vous serez immédiatement plus ouverts d’esprit et vous laisserez tenter par des expériences inédites. Rien ne vous oblige à directement commencer par un doigt dans le cul. Le plus simple, c’est d’entamer une pratique sexuelle plus courante (une fellation par exemple) puis de profiter de ce moment de détente pour passer à l’acte. Le fait d’agir de façon spontanée aidera à faire passer la pilule plus facilement. Ainsi, vous vous épargnez également les interminables discussions sur les questions d’hygiène.
Bien sûr, ce n’est pas une raison pour négliger le consentement de l’autre. La façon la plus mature de procéder est probablement d’en discuter avec son conjoint, de le mettre en confiance puis de profiter à deux. Il doit cependant s’agir de votre partenaire sur le long terme. Essayer d’entamer ce genre de conversation avec un coup d’un soir serait presque impossible.
Le doigt dans le cul, une pratique jouissive
Cela paraît insolite, mais le doigt dans le cul pourrait être un début de piste pour découvrir le légendaire point P, origine de l’orgasme masculin. Certaines personnes prétendent même avoir pu le vivre à plusieurs reprises. Elles le décrivent comme une bouffée de chaleur agréable qui vous envahit le corps.
L’anus se situe à environ 7 cm du pénis. Il serait donc l’équivalent masculin du clitoris, voire du point G. Sa stimulation permettrait ainsi à l’homme de pouvoir atteindre l’orgasme ultime, le point P. Il ne suffit pas de s’enfiler un doigt pour atteindre cet état de quasi extase. Mais cette pratique permettra de vous initier peu à peu aux massages prostatiques. C’est également une bonne façon de savoir ce que vous appréciez sexuellement parlant lorsqu’il est question de cet orifice.
Aujourd’hui encore, il est difficile d’aborder le sujet du doigt dans le cul. L’absence de discussion autour amène à le considérer comme sujet tabou. Cette pratique n’est cependant pas détestée de tous. En effet, elle constitue un pas important dans la recherche des conditions de l’orgasme masculin et une source conséquente de plaisir féminin.